Une fausse couche peut-elle perturber votre fertilité ?

Lorsqu’une fausse couche survient, le corps d’une femme ne revient pas automatiquement à la « normale ». Les déséquilibres hormonaux peuvent affecter la fertilité et même provoquer d’autres fausses couches à l’avenir.

Les hormones de grossesse sont puissantes, et après une fausse couche, elles ont besoin de se réinitialiser, c’est pourquoi la plupart des médecins recommandent d’attendre vos prochaines règles complètes avant d’essayer de concevoir à nouveau. Mais parfois, le corps d’une femme ne s’égalise pas complètement, même après que les tests sanguins indiquent que tout va bien.

Retrouver des hormones normales après une fausse couche

Après une fausse couche, cela peut prendre de quatre à 12 semaines pour que les hormones d’une femme reviennent à la normale, plus longtemps si la fausse couche a eu lieu plus tard dans la grossesse, selon le Dr. Sara Gottfried, gynécologue certifiée et auteur de The Hormone Cure.

« Cependant, cela ne tient pas compte des hormones du deuil, comme le cortisol, l’hormone du stress, qui peut bloquer les hormones dont vous avez besoin pour être à nouveau enceinte », ajoute Gottfried. La plupart des femmes vivent une fausse couche comme une source majeure de chagrin. « La plupart des médecins ne comprennent pas à quel point il est important d’avoir des hormones de stress équilibrées, mais un taux élevé de cortisol peut causer des problèmes de fertilité et de fausse couche également. »

Gérer la douleur et la tristesse que vous ressentez à cause d’une fausse couche – que ce soit par le biais d’un conseil individuel ou d’un groupe de soutien – peut contribuer grandement à vous aider à guérir et à préparer votre esprit et votre corps à une autre grossesse dans le futur.

L’expérience du deuil peut également amener les femmes à s’éloigner de leurs routines saines par ailleurs, mais l’alimentation et le mode de vie peuvent grandement contribuer à l’équilibre hormonal, explique Marcelle Pick, infirmière praticienne en gynécologie-obstétrique et auteur de Is It Me or My Hormones ? Elle ajoute qu’une mauvaise alimentation pourrait également être responsable d’un mauvais réajustement des hormones ou de déséquilibres hormonaux.

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Tenter de concevoir après une fausse couche

Bien que les statistiques disent qu’une femme qui fait une fausse couche une fois a des chances de concevoir à nouveau et de mener une grossesse saine à terme, ce n’est pas le cas pour toutes les femmes. « Trop de stress, ou un deuil prolongé, peut avoir un impact sur le cortisol, la progestérone et la thyroïde, et ils sont tous cruciaux pour votre capacité à concevoir à nouveau », explique Gottfried. « Vous voulez que les trois hormones soient équilibrées afin qu’elles vous soutiennent et ne travaillent pas contre vous. »

Il existe d’autres facteurs qui peuvent empêcher les hormones de se réajuster correctement, ce qui affecte la conception. « L’âge peut faire en sorte que la progestérone n’augmente pas comme elle le doit pour soutenir votre grossesse », dit Gottfried. « Si vous consommez trop de caféine ou d’alcool, cela peut déséquilibrer les œstrogènes. Vous avez besoin d’un excellent tango entre l’œstrogène et la progestérone pour mener une grossesse saine. »

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Les hormones étaient-elles le coupable dès le début ?

Souvent, les femmes découvrent qu’un déséquilibre hormonal est ce qui a provoqué leur fausse couche en premier lieu, ce qui signifie qu’il pourrait également être responsable de la perte de futures grossesses, à moins que le déséquilibre ne soit découvert et traité. « Une faible quantité de progestérone est une raison fréquente de fausse couche, tout comme une faible quantité de thyroïde », explique Gottfried, conseillant aux femmes de s’assurer que leur médecin vérifie ces niveaux.

Pick rappelle aux femmes qu’une fausse couche est également la façon dont la nature traite les anomalies génétiques qui se produisent dans une grossesse, ce qui signifie que les hormones peuvent ne pas être la cause de la fausse couche du tout. En fin de compte, c’est à vous d’être proactive en ce qui concerne votre santé en matière de fertilité et de plaider pour les tests et les traitements dont vous pensez avoir besoin.

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