Né à New York, Stanley Tucci, 55 ans, a fait ses débuts au cinéma dans L’honneur de Prizzi en 1985. Il a ensuite tourné dans Le Diable s’habille en Prada, la franchise The Hunger Games et The Lovely Bones, pour lequel il a été nommé aux Oscars en 2010. Son dernier film, Spotlight, est sorti le 29 janvier. Il a trois adolescents de sa dernière femme et un fils de sa seconde épouse, l’agent littéraire Felicity Blunt. Il vit à Londres.
Quand avez-vous été le plus heureux ?
Chaque fois qu’un de mes enfants est né et que je savais qu’ils étaient en bonne santé.
Quel est votre plus ancien souvenir ?
Je me souviens de l’Exposition universelle de New York en 1964 ; j’avais trois ans.
Quel est le trait de caractère que vous déplorer le plus chez les autres ?
La cruauté.
Quel est votre moment le plus embarrassant ?
J’étais nu sur scène dans Frankie And Johnny In The Clair De Lune, une pièce de Terrence McNally, et je ne me souvenais plus de mon texte. J’ai regardé l’autre acteur dans les yeux et j’ai prié pour que ma réplique revienne, et c’est ce qui s’est passé.
Les biens mis à part, quelle est la chose la plus chère que vous ayez achetée ?
Une œuvre d’art de Robert Motherwell.
Quel est votre bien le plus précieux ?
Certaines des œuvres d’art que je possède, en particulier celles qui ont été faites par mon père. C’est un professeur d’art à la retraite et un artiste.
Qu’est-ce qui vous rend malheureux ?
On dit que vous êtes aussi heureux que votre enfant le plus malheureux, et c’est vrai.
Qu’est-ce qui vous déplaît le plus dans votre apparence ?
J’aimerais avoir mes cheveux en arrière, et être plus grand de cinq centimètres – je fais 1m70.
Quelle est votre odeur préférée ?
Le basilic, ou les oignons sautés.
Quelle est votre habitude la moins attrayante ?
Vous devrez appeler ma femme à ce sujet.
Que vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?
Je voulais être architecte, artiste ou acteur.
Quel est votre plaisir le plus coupable ?
Martinis à cinq heures.
Que devez-vous à vos parents ?
Tout.
À qui aimeriez-vous le plus dire pardon, et pourquoi ?
Ma défunte femme – elle est morte d’un cancer. Nous avons essayé tout ce que nous pouvions faire pour la sauver. J’aurais aimé pouvoir faire plus et être avec elle au moment où elle est morte. Je ne pouvais pas être dans cette pièce, parce que je savais que ce serait si dévastateur que je ne pourrais pas m’occuper des enfants après.
Quels sont les mots ou les phrases que vous abusez le plus ?
« Qui a laissé ça là ? ». Et « As-tu fini tes devoirs ? »
Quel est le pire travail que vous ayez fait ?
J’étais agent d’entretien dans un parc du comté de Westchester, New York, après ma première année de collège, et je devais nettoyer les toilettes, qui n’avaient pas d’eau courante. C’est trop dégoûtant pour être décrit.
Quelle a été votre plus grande déception ?
Je suis toujours déçu par moi-même. J’ai toujours l’impression que je n’ai pas assez accompli, ou que je n’ai pas été un aussi bon parent que j’aurais pu l’être.
Quand avez-vous pleuré pour la dernière fois, et pourquoi ?
J’ai pleuré récemment, en pensant à ma défunte épouse.
A quelle fréquence faites-vous l’amour ?
Jamais assez.
Quel est le moment où vous avez le plus frôlé la mort ?
J’ai failli être renversé par un bus il y a quelques années, quand j’ai emménagé ici. Je ne savais pas encore de quel côté il fallait regarder.
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