Lutte contre les pucerons lanigères : Se débarrasser des pucerons lanigères

Les pucerons lanigères sont l’un des plus de 4000 types de pucerons différents qui peuvent sévir dans votre jardin. Ces pucerons diffèrent surtout par leur apparence des autres.

Comme tous les pucerons, ces insectes nuisibles sont minuscules, ne dépassant généralement pas un quart de pouce de long. Comme leurs nombreux cousins, ils causent des dommages aux plantes en aspirant la sève.

Les pucerons laineux sont généralement de couleur verdâtre ou bleutée, et fidèles à leur nom, plutôt duveteux.

Leur revêtement d’une matière cireuse et blanche leur confère une certaine protection contre les éléments, et dans certains cas contre les pesticides.

Colonie de pucerons (laineux) – image : Wikimedia Commons

Le puceron lanigère a généralement deux hôtes au cours de sa vie.

L’un utilisé pour l’hivernage et la ponte. L’autre utilisé pour se nourrir en été et au printemps.

Vous verrez généralement ces pucerons assemblés en groupes. Si vous trouvez une masse cotonneuse immobile sur les rameaux, les bourgeons, les feuilles et/ou les branches de vos plantes, soupçonnez des pucerons lanigères.

Ils peuvent ressembler à de la moisissure lorsqu’ils ne sont pas dérangés. Vous pouvez le tester en tapotant à côté de la masse. S’il s’agit de pucerons lanigères, ils commenceront immédiatement à s’agiter et à se tortiller.

Quels sont les dégâts causés par les pucerons lanigères ?

Heureusement, leurs populations restent généralement assez petites et ne font pas beaucoup de dégâts.

En de rares occasions, lorsque la population de pucerons devient incontrôlable, lorsque les pucerons se nourrissent, les feuilles peuvent s’enrouler et se déformer. Les pucerons laissent également leur carte de visite de miellat accompagné de moisissure fuligineuse.

Lorsqu’ils sucent la sève des plantes, les pucerons provoquent la torsion, l’enroulement, le jaunissement et la mort du feuillage. Parfois, une infestation de pucerons lanigères peut provoquer des excroissances appelées galles ou chancres sur les racines ou les membres de leurs hôtes.

Une autre indication d’une infestation de pucerons est une augmentation de la population de fourmis.

L’accumulation de cire et de miellat, leurs excréments sucrés et collants, est très attrayante pour les fourmis.

Une couche de miellat peut rapidement se transformer en moisissure fuligineuse.

Ce vilain champignon noir donne aux plantes l’impression d’être couvertes de suie.

La moisissure fuligineuse n’endommage pas les plantes, mais une couche épaisse de celle-ci peut bloquer la lumière et interférer avec la photosynthèse.

Le manque de lumière endommagera vos plantes.

Comment pouvez-vous contrôler les pucerons lanigères ?

Maintenez une stratégie de gestion intégrée des parasites (GIP) pour garder les pucerons et les autres parasites sous contrôle tout au long de la saison de croissance.

La LAI engage une gamme de bonnes habitudes de jardinage pour combattre les ravageurs de façon holistique.

Des plantes saines repoussent les ravageurs

L’une des meilleures façons de garder les pucerons loin de vos plantes est de garder vos plantes en bonne santé. Assurez-vous de garder les nutriments dans le sol équilibrés et évitez d’avoir une quantité excessive d’azote dans le sol car cela attire les pucerons.

Utilisez des engrais naturels et organiques tels que l’émulsion de poisson, le fumier décomposé, le compost, les algues liquides ou d’autres matières naturelles qui se libèrent lentement dans le sol. Cela permet de maintenir un équilibre constant et d’éviter les pics dans les niveaux d’azote.

Traiter les plantes régulièrement

Faites vos gros élagages au milieu de la saison de croissance. La taille est un excellent moyen d’éliminer naturellement les pucerons des plantes.

Taillez modérément tout au long des mois d’hiver et au début du printemps.

Encouragez les ennemis naturels et les prédateurs

Veuillez vous assurer de faire mourir les plantes à fleurs régulièrement pour encourager plus de floraisons.

Plus de floraisons encouragent la présence de :

  • Mante religieuse – prédateur de la nature
  • Guêpes parasites
  • Coccinelles (tueuses de pucerons)
  • Chrèbes (amoureuses des pucerons)
  • Lacewings (lions des pucerons)

… et d’autres prédateurs naturels ainsi que des pollinisateurs tels que les papillons et les abeilles.

Minimiser les traitements

Lorsque vous voyez une congrégation de pucerons lanigères, traitez-les localement en utilisant de l’huile de neem ou du savon insecticide en spray ou un spray d’huile blanche.

Pour les grandes infestations, pensez à élaguer les branches touchées et à les éliminer soigneusement.

Placez les branches affectées dans un sac en plastique, fermez-le et mettez-le au soleil jusqu’à ce qu’il soit ramassé le jour des ordures ou brûlez les branches.

Évitez les produits chimiques puissants

Utilisez les solutions chimiques avec parcimonie. Rappelez-vous que ces produits ne tuent pas seulement les pucerons, ils peuvent aussi blesser ou tuer votre population d’insectes prédateurs et d’insectes bénéfiques.

Certains choix de pesticides chimiques et naturels efficaces contre les pucerons comprennent :

  • Pyrethrum
  • Perméthrine
  • Imidacloprid
  • Bifenthrine
  • Malathion
  • Carbaryl

Généralement parlant, les pucerons lanigères peuvent être contrôlés de manière très localisée car leur nombre est généralement assez faible et ils ont tendance à se rassembler en grappes.

Le meilleur moment pour traiter les pucerons lanigères et les autres pucerons est lors de leur apparition initiale.

Examinez soigneusement les plantes au début de la saison de croissance. Traitez les pucerons localement en les essuyant avec une serviette en papier imbibée d’alcool à friction ou en les pulvérisant énergiquement avec de l’eau.

Une bonne prévention et une action précoce permettront de maîtriser les pucerons lanigères.

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