Avec l’hyperplasie canalaire atypique (HAD), il y a plus de cellules que d’habitude dans la paroi du canal mammaire, le tube qui transporte le lait des lobules (sacs à lait) vers le mamelon. Ces cellules partagent certaines caractéristiques, mais pas toutes, du carcinome canalaire in situ (CCIS) de bas grade, tant en termes de croissance que d’apparence. L’HAD est une affection mammaire bénigne liée à une augmentation modérée du risque de cancer du sein.
Si votre biopsie à l’aiguille révèle la présence de cellules atypiques, votre médecin procédera probablement à l’ablation d’une plus grande partie du tissu dans cette zone. Cependant, comme l’HAD n’est pas un véritable cancer, il peut y avoir des variations dans la façon dont les médecins les abordent. Certains médecins estiment qu’il n’est pas nécessaire de procéder à une intervention chirurgicale supplémentaire après la biopsie initiale. Les décisions relatives à l’ablation doivent être prises au cas par cas. Vous et votre médecin pouvez travailler ensemble pour faire le meilleur choix pour vous.
Avec l’HAD, vous pouvez souhaiter obtenir un deuxième avis, en demandant à un autre pathologiste d’examiner les échantillons de tissus. Cela pourrait vous rassurer sur le fait qu’il s’agit d’une hyperplasie atypique et non d’une forme précoce de cancer du sein.
Quelle que soit votre situation, il est logique d’être suivie par un médecin spécialisé dans la santé du sein. En général, un examen physique de suivi est effectué à 6 mois et une mammographie peut être recommandée. Après cela, la plupart des femmes peuvent reprendre les mammographies annuelles ; dans certains cas, les médecins peuvent ajouter une IRM mammaire.
Pour certaines femmes, les médecins peuvent suggérer un traitement hormonal tel que le tamoxifène, le raloxifène ou un inhibiteur de l’aromatase pour réduire leur risque de cancer du sein. Des études ont montré que la plupart des cellules de l’HAD sont positives pour les récepteurs d’œstrogènes et de progestérone. Ces traitements ont cependant des effets secondaires, et c’est donc votre situation personnelle qui déterminera si leurs avantages l’emportent sur leurs risques.
Pour plus d’informations, voir les soins de suivi des affections bénignes du sein.
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Dernière modification le 16 octobre 2018 à 11:41
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