Espèces de paludisme

P. vivax

Le paludisme grave à P. vivax peut présenter certains symptômes similaires à ceux du paludisme grave à P. falciparum et peut être fatal. L’anémie sévère et la détresse respiratoire se produisent à tout âge, bien que l’anémie sévère soit particulièrement fréquente chez les jeunes enfants. Pour plus d’informations sur le paludisme à P. vivax, visitez le hub d’information sur P. vivax.

Symptômes

Les critères des infections graves à P. vivax sont les mêmes que pour les adultes et les enfants atteints de paludisme grave à P. falciparum mais sans seuil de densité parasitaire et sans critère d’hyperparasitémie. Les symptômes primaires comprennent une anémie sévère, une détresse respiratoire et une atteinte pulmonaire aiguë (ALI), une atteinte rénale aiguë (AKI), une rupture splénique, une acidose métabolique, un ictère, un dysfonctionnement multi-organique, une morbidité et un choc, mais rarement un coma.

Les densités parasitaires de P. vivax sont généralement plus faibles que celles de P. falciparum et peuvent provoquer une anémie sévère à des niveaux de parasitémie plus faibles.

Diagnostic

Dans P. vivax, contrairement à P. falciparum, tous les stades de développement du parasite peuvent être vus dans le film de sang périphérique. Notez que les TDR actuellement disponibles sont légèrement moins sensibles pour détecter P. vivax que pour P. falciparum.

Pour plus d’informations sur le diagnostic du paludisme grave, consultez la page diagnostic.

Traitement

Il est recommandé de suivre les directives de traitement pour toutes les formes de paludisme grave.

Traitement de suivi

Après l’administration d’artésunate par voie parentérale, le traitement peut être complété par un traitement complet d’ACT orale ou de chloroquine (dans les pays où la chloroquine est le traitement de choix). Un cours complet de traitement radical avec la primaquine devrait être donné après la guérison.

Groupes à risque

Le risque de développer une maladie sévère est particulièrement associé au jeune âge, à une intensité de transmission plus élevée, à des rechutes précoces et fréquentes, à un accès moindre au diagnostic et au traitement précoces et/ou à une plus grande prévalence de comorbidités, notamment de co-infections bactériennes et de malnutrition. La maladie grave est rare dans les zones tempérées et chez les voyageurs de retour au pays. Elle survient dans des zones de transmission relativement élevée avec une résistance à la chloroquine, comme l’Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que dans des zones de faible transmission, notamment en Inde et en Amérique du Sud.

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