Audrey Weisiger discute de divers aspects de la boucle piquée simple, double et triple. Gardez à l’esprit qu’Audrey a enseigné à tous les niveaux du patinage et que, même avec sa grande expérience au niveau de l’élite, remarquez l’importance qu’elle accorde à un enseignement de base ou de développement correct. Comme Audrey le fait remarquer, une technique correcte sur le simple fournit une base solide pour les doubles, les triples et même les quadruples. Sans une technique correcte sur le simple, un patineur est souvent incapable de poursuivre et d’accomplir les sauts de plus haut niveau.
Audrey recommande d’effectuer des toe loops à partir d’une variété d’entrées. Elle explique certaines de celles qu’elle utilise et avec lesquelles elle aime défier ses patineurs. Audrey note : » J’ai beaucoup de patineurs qui me diront ‘Oh, je ne peux pas le faire de cette façon’. Eh bien alors je dis ‘Tu n’as pas un bon décollage de la boucle piquée' »
Audrey discute du reach back et explique où l’orteil doit entrer dans la glace. Tant de toe loops ont des décollages tordus, bouclés et virevoltants. Audrey explique comment le faire correctement, y compris comment placer l’orteil sur la glace pour permettre un pivot plus fluide à travers le décollage.
Audrey offre le concept précieux de penser que le pied de patinage (pied non piqueur) est sur une piste. Il continue tout droit vers le haut dans les airs. Audrey note également que le pied de patineur se détache du talon de la lame et que la jambe reste droite, contrairement à l’idée fausse courante d’une position en H. C’est l’une des plus grandes erreurs actuelles. C’est l’une des plus grandes erreurs actuellement enseignées par les entraîneurs des programmes d’apprentissage du patinage et de développement à travers les États-Unis. Ces entraîneurs enseignent un soulèvement du genou lorsque le patineur s’élève dans les airs, mais en réalité, aucun patineur de haut niveau ne soulève son genou. La jambe reste droite pendant et après le décollage.
Audrey utilise également le concept qu’elle appelle « le trois tours invisible » pour aider les patineurs à comprendre le mouvement de décollage. En l’expliquant comme un trois tours extérieur arrière (moitié sur la glace, moitié dans les airs) suivi d’un trois tours intérieur avant dans les airs, le tout sur une ligne droite, Audrey peut minimiser la tendance des patineurs à tourner autour de la piqûre d’orteil.
Comme tous les bons entraîneurs, Audrey se concentre également sur le placement/mouvement correct de la tête. Audrey utilise le terme « nez au-dessus des orteils » pour illustrer ce qu’elle veut. Elle parle également de la position des épaules au moment de l’impact pour permettre l’absorption des forces de rotation. Audrey précise que le patineur ne doit pas faire l’impact avec les épaules en position « neutre ».
Questionnaire : A quoi doit ressembler la marque du pic dans la glace sur une bonne boucle piquée ? (Regardez la vidéo pour le savoir.)
Pour voir plus clairement les détails des sauts dans la vidéo ci-dessus, voici une vidéo des sauts seulement qui inclut un ralenti pour vous permettre d’arrêter la vidéo à des moments critiques pour voir les positions dont Audrey parle. Voici quelques éléments à rechercher :
1. Le pied de patinage sort du talon.
2. La jambe de patinage est droite et le genou n’est pas soulevé au décollage ou à tout moment pendant le saut.
3. Le pied libre est fléchi après avoir quitté la glace et reste fléchi pendant la partie la plus rapide de la rotation. Ceci est particulièrement clair sur le triple.
4. La tête reste en position « nez sur les orteils » et ne pré-rotationne pas pendant les mouvements de décollage(du simple au triple c’est pareil !)
5. Les épaules sont à la traîne de la rotation globale au moment de l’impact, ce qui permet au patineur d’absorber l’énergie de rotation pendant l’atterrissage.
6. Remarquez aussi cet angle du corps du patineur qui s’éloigne du saut au moment du décollage. Bien qu’Audrey ne l’ait pas mentionné dans sa discussion ci-dessus, c’est essentiel pour les doubles et les triples et c’est souvent surprenant pour les entraîneurs et les patineurs qui ne regardent pas la vidéo.
Cette vidéo a été encodée en tant que fichier plus grand afin que plus de détails soient disponibles en mode plein écran, alors veuillez la regarder en plein écran. Remarquez que le simple de Shannon est loin d’être aussi fluide que son double et son triple. C’est un phénomène très courant chez les patineurs qui font des triples sauts, car il peut être difficile de ralentir le rythme pour un simple après avoir développé le bon rythme pour le triple. Si vous regardez attentivement, Shannon n’est même pas complètement en avant au décollage sur le simple, mais elle l’est certainement sur le double et le triple. Un grand merci à Shannon pour sa démonstration.