Comment le nouvel album d’Usher se situe-t-il par rapport à ses plus grands succès ?

De temps en temps, un débat sur le throwback s’empare de Twitter : Confessions est-il vraiment le meilleur album d’Usher ? (Réponse courte : oui.) Mais arriver à cette conclusion n’est pas si simple. La discographie d’Usher, qui compte huit albums, est remplie de succès et de paroles déchirantes. Un instant, il choisit l’ami d’un amant plutôt que sa petite amie, l’instant d’après, il supplie pour une nuit de plus. Le nouvel album d’Usher, Hard II Love, qui a débuté à la cinquième place du Billboard 200, lui permet de conquérir une fois de plus l’arène du R&B. Mais comment se situe-t-il par rapport à ses sept autres albums ? Voici un classement des huit albums d’Usher, du meilleur au pire.

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Photo : Courtesy of Arista

1. Confessions (2004)
Confessions est non seulement le meilleur album d’Usher, mais aussi l’un des meilleurs albums R&B de tous les temps. L’album est une montagne russe émotionnelle d’infidélité, de passion et de cœur brisé. Le chant et l’écriture d’Usher, parfaitement liés, ne laissent pas de place ni de temps pour expirer. L’écriture des chansons, courtoisie de Jermaine Dupri, Bryan-Michael Cox, Sean Garrett, et plus encore, semblait partager vos secrets et vos péchés les plus profonds.

Photo : Courtesy of Arista

2. 8701 (2001)
Le troisième album d’Usher le trouve dans une relation profonde et réelle (semblant être Rozonda « Chilli » Thomas de TLC). Il y a une chanson pour chaque émotion ou expérience – de l’atroce (« U Got It Bad ») à la libératrice (« U Don’t Have to Call ») – et chaque piste passe de l’une à l’autre de manière fluide. 8701 fait également beaucoup d’usage de l’engouement d’Usher pour remplacer you par U.

Photo : Courtesy of LaFace / Arista

3. My Way (1997)
Bien qu’Usher soit son premier album, My Way se sentait comme le premier du chanteur. L’œuvre capture l’esprit d’Usher : aventureux (à la limite de l’imprudence), jeune, et au-delà du charme. C’est une véritable introduction aux capacités vocales d’Usher, et, bien sûr, à sa routine de danse sur chaise synchronisée.

Photo : Courtesy of LaFace

4. Here I Stand (2008)
Here I Stand est l’un des albums les plus sous-estimés d’Usher (ainsi que Looking 4 Myself ; nous y reviendrons dans une minute). On y trouve de véritables classiques, comme « Moving Mountains » et « Love in This Club ». Here I Stand était un doigt d’honneur à ceux qui s’opposaient à la relation d’Usher et de Tameka Foster, et l’album a mis l’accent sur des chansons matures sur leur amour. Un bémol : on avait l’impression qu’Usher était entré dans la sphère adulte contemporaine trop tôt dans le jeu.

Photo : Courtesy of RCA

5. Looking 4 Myself (2012)
Looking 4 Myself comporte des perles tout au long de son parcours, comme « Dive », « What Happened to U » et surtout « Climax ». « Climax » trouve Usher à son meilleur, un mélange sans faille de paysages sonores qu’il est venu conquérir (R&B et pop), et ses voix sont immaculées. Si une poignée de chansons individuelles sont consommées, l’album dans son ensemble est loin d’être cohérent. Usher prend des risques lorsqu’il expérimente les genres, et il finit par perdre l’auditeur par moments en le guidant dans trop de directions (« Twisted », « Can’t Stop Won’t Stop »).

Photo : Courtesy of RCA

6. Hard II Love (2016)
C’est un exploit difficile, mais sur Hard II Love, Usher plie les paysages sonores favorisés dans le goût musical actuel à son propre avantage. Il brille lorsqu’il mélange le R&B et le hip-hop, et c’est ce qu’il fait sur cet album – pas aussi facilement que souhaité (surtout lorsqu’il gonfle sa poitrine sur des chansons comme « FWM »), mais cela rappelle suffisamment ses anciens efforts pour prouver que huit albums plus tard, Usher a toujours le truc.

Photo : Courtesy of LaFace / Jive

7. Raymond v. Raymond (2010)
Raymond v. Raymond est plein de succès et de ratés ; l’album vous fait passer par une vague d’émotions – des ballades comme  » There Goes My Baby  » au  » Lil Freak  » classé X (où Nicki Minaj vole la vedette) – mais il n’y a pas assez de succès pour ignorer les ratés qui semblent forcés ( » Papers « ,  » Guilty  » et  » Hey Daddy (Daddy’s Home) « , où Usher chante qu’il courtise une femme plus jeune que lui). Usher semblait un peu perdu lui-même.

Photo : Courtesy of LaFace

8. Usher (1994)
Le premier album éponyme d’Usher a volé sous le radar, principalement parce que si vous le réécoutez maintenant, il ne ressemble guère à Usher. L’une des plus grandes qualités d’Usher est sa capacité à vous entraîner dans son histoire et à en faire la vôtre. Usher n’avait que 15 ans lorsqu’il a sorti son premier album, ce qui rend l’écriture des chansons – courtoisie des légendes DeVante Swing, Al B. Sure ! et Faith Evans – moins crédible.

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