Le Manchester Guardian a relaté les circonstances du décès de l’auteur le vendredi 10 juin 1870. Dickens était tombé malade lors du dîner du mercredi, croyant d’abord qu’il avait mal aux dents et qu’il irait bientôt mieux. Il s’est ensuite effondré et a perdu connaissance. Dickens ne s’est jamais remis de cette attaque et est mort le jour suivant. Le récit mentionne que Dickens était tombé malade à Preston l’année précédente et que son médecin lui avait conseillé de ne plus pouvoir continuer ses célèbres tournées de lecture.
Le journal a également reproduit un résumé de sa vie tiré du dictionnaire biographique ‘Men of the Time’. On y trouve sa naissance à Portsmouth en 1809, ses débuts en tant que journaliste, ses écrits, ses romans et ses tournées de conférences. Le séjour de son père dans une prison pour débiteurs, qui a conduit Charles, âgé de 12 ans, à travailler dans une usine produisant du cirage pour chaussures, qui allait avoir un impact profond sur son écriture, n’est pas mentionné.
Le dimanche suivant, The Observer a consacré trois articles à l’auteur. Il y a un avis de décès, une notice nécrologique qui commence par un récit de sa mort similaire à celui du Manchester Guardian et un article d’opinion déplorant la mort de l’auteur « génial » qui « Pour nous tous, jeunes et vieux, riches et pauvres, les nouvelles qui ont attristé l’Angleterre vendredi, sont revenues à la maison comme la nouvelle de la mort d’un ami ».
Le 15 juin, le Guardian note que les funérailles de Dickens ont eu lieu presque inaperçues. La veille, l’auteur avait été enterré dans le Poets’ Corner de l’abbaye de Westminster. Dickens avait exprimé le souhait d’être enterré lors d’une cérémonie tranquille près de sa maison dans le Kent. Sa famille avait été persuadée par le doyen de changer de lieu mais avait insisté sur l’intimité. L’article note : « La répugnance bien connue de M. Dickens à l’étalage ostentatoire était bien connue et ses souhaits ont été fidèlement respectés ».
Rapport complet des funérailles de Charles Dickens, Manchester Guardian, 15 juin 1870
Dickens est apparu à de nombreuses reprises dans les articles du Manchester Guardian de son vivant. On peut citer la description de New York par l’auteur en 1843, diverses critiques de ses livres et ses tournées de lecture notamment dans le nord-ouest de l’Angleterre. En 1867, le journal a parlé de Dickens au Free Trade Hall de Manchester comme d’un « amusement glorieux », déclarant que « M. Charles Dickens possède un génie presque égal pour rendre des créations vivantes du caractère humain ». Dickens est également mentionné dans le reportage sur l’accident de train de Staplehurst en 1865, qui a tué 10 personnes. L’auteur a eu la chance de s’échapper par la fenêtre d’un wagon.
Le journal a marqué le centenaire de la naissance de Dickens en 1912 avec un dossier sur son œuvre et ses liens avec Manchester. Une série d’articles a été produite en 2012 pour célébrer les 200 ans de Dickens.
Dans sa biographie de Dickens, Claire Tomalin suggère que Dickens serait tombé malade dans la maison de Peckham de sa maîtresse Ellen Ternan et aurait été transporté dans un hackney cab pour mourir à Gadshill. Les récits du Manchester Guardian et de l’Observer sur sa mort pourraient relayer la version que sa famille souhaitait voir rapportée.
Comment accéder aux articles passés des journaux Guardian et Observer
La vie de Charles Dickens est un sujet de l’atelier sur l’actualité victorienne du Centre éducatif pour les écoles primaires.
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