En juin 2020, Calibre Press et Police1 ont demandé à des officiers de tout le pays de partager leurs réflexions sur l’état et l’avenir de la profession de policier. La réponse a été massive. Voici ce que les lecteurs ont dit :
Les participants
Durée du travail : Parmi les plus de 10 000 agents qui ont participé au sondage, 44,5 % sont en poste depuis plus de 20 ans, 28,9 % depuis 13 à 20 ans, 18,7 % depuis 6 à 12 ans et les 7,9 % restants depuis 5 ans ou moins.
Rang/poste : En ce qui concerne le rang, 41,5% sont dans la patrouille, 26,2% sont des superviseurs de première ligne, 14,5% sont au niveau du commandement, 13,7% sont des détectives et 4,1% sont des chefs ou des shérifs.
Satisfaction professionnelle
Lorsqu’on les a interrogés sur leur niveau global de satisfaction à l’égard du fait d’être dans l’application de la loi, 50.8% ont répondu qu’ils étaient « satisfaits, mais pas autant qu’avant ».
Nine pour cent ont dit qu’ils étaient « extrêmement » satisfaits et 7,7% ont dit qu’ils étaient résolument « pas satisfaits » d’être dans l’application de la loi.
Dix-huit pour cent ont déclaré être « quelque peu » heureux d’être au travail, tandis que 14,2% ont déclaré être « très peu » satisfaits du travail.
La sortie de l’emploi
Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils pensaient de leur sortie de l’application de la loi, un peu plus de 30 % ont déclaré qu’ils » resteraient en poste aussi longtemps que possible. «
Près de la moitié ont déclaré qu’ils » aimeraient prendre leur retraite » mais qu’ils attendaient d’avoir droit à leur pension, tandis que 16,3 % ont déclaré qu’ils avaient maintenant droit à une pension complète et » prendront leur retraite dès que possible. »
Environ 8 % ont dit qu’ils n’avaient pas droit à une pension mais qu’ils quittaient quand même les forces de l’ordre et une fraction seulement a dit qu’ils étaient nouveaux dans le métier mais qu’ils prévoyaient de partir « quoi qu’il arrive ».
Retour sur le passé
À la question « Si c’était à refaire, entreriez-vous dans les forces de l’ordre ? », les réponses étaient très partagées : 38,3 % ont dit qu’ils le feraient, 35,6 % ont dit qu’ils ne le feraient pas et 26,1 % n’étaient pas sûrs de ce qu’ils feraient.
L’avenir ?
Lorsqu’on leur a demandé s’ils recommanderaient le travail de policier à un fils ou une fille, un énorme 80,5 % ont dit non tandis que seulement 7,2 % ont dit qu’ils le feraient. Les 12,3% restants ont dit qu’ils n’étaient pas sûrs.
Ceux qui ont dit qu’ils ne recommanderaient pas à leurs enfants de devenir policiers ont été invités à choisir toutes les raisons pour lesquelles ils sont de cet avis dans une liste de préoccupations multiples fournie dans le sondage :
- 88% ont choisi le manque de soutien du ministère;
- 83% ont choisi le manque général de respect pour la profession;
- 63% ont choisi l’augmentation de la responsabilité légale;
- 63% ont choisi les tâches du travail ont changé pour le pire;
- 58% ont cité des préoccupations pour la sécurité des agents.
Quels sont vos plans pour rester dans l’application de la loi ? Courriel : [email protected].